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Passion bouddha

Derniers commentaires
25 juillet 2018

Mes bijoux et apprêts

Découvrez ici les bijoux et les apprêts que je fabrique ainsi que quelques perles.

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25 juillet 2018

Bienvenue

Bonjour et bienvenue,

 

Ce blog est consacré à l'art asiatique et plus particulièrement aux bouddhas du monde.

 

Vous trouverez pas mal d'infos, photos, vidéos concernant le sujet. J'essaye de condenser toutes les infos que je trouve pour en retirer le plus important. Je vous parlerai de ma collection (très modeste) de bouddhas et vous pourrez me parler de la votre (bouddha ou autres mais concernant l'Asie). Pour cela, il vous suffit de m'adresser un mail ou de déposer un commentaire sur un de mes articles avec vos photos et je le publierai dans mon blog.

 

L'art asiatique me fascine par sa beauté, sa finesse et sa symbolique, que ce soit les bouddhas, amulettes de protection et autres divinités, les objets traditionnels tels que les netsuke que j'ai découvert depuis peu, les estampes japonaises, les snuff bottle, et bien d'autres merveilles dont les bijoux, les kimonos, et j'en passe.....

 

Je fabrique moi-même des bijoux dont une collection de style asiatique et hindi dont vous trouverez quelques photos et un lien vers ma boutique (j'ai aussi une boutique d'apprêts et perles qui va progressivement se consacrer à ce style)...

 

Je vous souhaite une bonne visite!

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23 juillet 2018

Le Netsuke

Le netsuke (根付?) est un objet vestimentaire traditionnel japonais servant à maintenir les sagemono (littéralement « objets suspendus »). Le mot se décompose étymologiquement en ne (?« racine »), et tsuke (?« attacher »).

Sur le plan artistique, il n'est pas exagéré de dire que le netsuke représente la tradition artistique naissante du Japon1.

Aspect fonctionnel

Le kimono n'ayant pas de poche, les différents objets usuels — matériel pour écrire (yatate), la bourse, l'étui à pipe (kiseru-zutsu), la boîte à médicaments ou à sceaux (inrō) ou la boucle de l'obi (obidome) — sont transportés dans des sortes de petites boîtes dénommées sagemono. Ces objets sont suspendus à l'obi de leur propriétaire par une cordelette. Le netsuke, placé au-dessus du bord supérieur de l'obi sert à maintenir le sagemono tel un taquet.

Historique

Il sert à retenir le sachet contenant une pierre à briquet (hiuchi-bukuro) qui permet d’allumer un feu, la nuit, afin d'écarter les animaux sauvages1.

La date d'apparition du netsuke au Japon est mal connue. Pour certains, ce serait à l'époque Fujiwara (889-1185), précisément au cours de la période Tokugawa ou Yoritomo (1148-1199), pour d'autres au cours de l'époque de Muromachi des shoguns Ashikaga (1335-1573)2. Pour d'autres, enfin, plus tardivement encore, à l'époque Azuchi Momoyama de Hideyoshi Toyotomi (1574-1602). Cependant, c'est à la période Kamakura (1185-1333) qu'on en retrouve des traces certaines[réf. nécessaire]. Le netsuke pourrait d'abord avoir été utilisé en Chine au xvie siècle, avant d'être exporté au Japon.

À l'époque Kamakura, l'usage du hiuchi-bukuro s'étend aux bourses (kinchaku) contenant l'argent et les médicaments puis les rosaires1.

Avec le temps, les bourses en tissu font place aux bourses en cuir (doran) et enfin aux inrō.

Le netsuke évolue lui aussi. Au cours de toute la période Edo, il connaît un essor important. Alors que l'ostentation des richesses est réprimée et que l'aspect vestimentaire est strictement contrôlé par les lois du shogun, c'est un simple morceau de bois ou de bambou sans forme particulière ou encore un coquillage percé pour laisser passer la cordelette qui ferme la bourse. Il se porte passé dans l'obi. Avec l'enrichissement d'une partie de la population, les netsuke sont faits de matériaux de plus en plus onéreux et richement sculptés portés discrètement à l'obi de leur propriétaire.

À partir de l'ère Meiji le Japon, s'ouvre au monde occidental. Le kimono est peu à peu abandonné au profit des vêtements occidentaux plus faciles à porter et munis de poches. Ce changement d'habitudes entraîne, à terme, la disparition de ce petit objet dans son utilisation primitive. Toutefois, de nombreux netsuke-shi (sculpteurs de netsuke) continuent de sculpter ces pièces traditionnelles pour l'exportation en direction de l'Occident où il est très prisé et aussi pour une demande intérieure persistante. En effet, les Japonais mettent un point d'honneur à arborer traditionnellement un inrō lors des grandes occasions.

Le matériau

Le matériau dont est fait le netsuke destiné à retenir un inrō doit être léger pour ne pas abîmer la surface laquée de celui-ci. Il est alors fait de laque ou de rostre de narval. A contrario, pour les netsuke destinés à accrocher des bourses en tissu ou en cuir, le poids importe peu.

L'artiste utilise principalement le bois, matériau abondant sur place et bon marché. Presque simultanément apparaît l'usage de la corne de cerf (matériau abondant au Japon, solide mais difficile à travailler) et l'os. C'est au cours du xviiie siècle que l'usage de l'ivoire se généralise progressivement. Que ce soit l'ivoire d'éléphant et/ou l'ivoire « marin » (dent de narval, de morse, de cachalot). Il existe bien quelques netsuke en pierre brute mais la pierre sculptée semble être l'apanage des Chinois.

Le bois[modifier | modifier le code]

Le bois est le matériau de prédilection pour les netsuke-shi : ébènecyprèspaulowniabambou, etc. Bon marché, il existe en grande quantité dans la nature. Parmi toutes les essences le buis reste le plus couramment utilisé. Il est dur donc résistant à l'usage mais se prête bien à la sculpture. Certains netsuke en bois seront peints ou laqués. D'autres seront simplement vernis.

Le bois de cerf[modifier | modifier le code]

C'est un matériau très difficile à travailler car très dur. Il présente en outre de nombreuses zones spongieuses que l'artiste devra éliminer au maximum au cours du travail de sculpture. Par contre, il est bon marché car on trouve l'animal sur place.

L'ivoire[modifier | modifier le code]

Netsuké représentant un musicien

Il n'y a pas d'éléphant au Japon. L'ivoire est importé de Chine ou de Corée. C'est donc un matériau cher et par conséquent réservé aux personnes les plus fortunées. Mais il est plus facile à travailler que la corne de cerf car moins dur et d'une texture plus uniforme. Par contre, il est plus vulnérable à l'usage et perd peu à peu ses reliefs.

Autres matériaux

  • La porcelaine.
  • Le laque.
  • Le métal. Ce dernier matériau est plutôt utilisé avec les blagues à tabac en cuir. Il est évité avec les inrō en laque car il pourrait abîmer le revêtement en le heurtant.
  • Le cuir.
  • La pierre brute (c'est-à-dire non sculptée mais naturellement polie) « montée » sur un anneau permettant de passer une cordelette. Il est également à proscrire avec l'usage de l'inrō.
  • L'écaille de tortue.
  • Les coques de noix ou de noisette.
  • Le bec de calao. La face externe couleur de l'ivoire possède par endroits des plages de couleur allant du rouge franc au rouge orangé. Bien utilisée, cette particularité permet des effets surprenants : masque d'un individu grimaçant et rouge de colère, masque d'un autre individu aux cheveux roux, etc. Ce matériau est cependant rare.
  • Le corail.
  • L'ambre.

Les netsuke sont très souvent classés en fonction du matériau dont ils sont issus.

Les différents thèmes

Il faut au sculpteur environ deux à trois mois pour réaliser une belle pièce. La plupart du temps, il s'agit de la représentation d'un animal. Non seulement les animaux du Zodiaque3 mais également ceux rencontrés dans la vie courante.

À côté de ce bestiaire, on trouve aussi des animaux mythologiques : dragonsShishis (chien de Fō), les kappa ou encore des personnages mythologiques (HoteïShôkiAshinagaTenagaDaruma, Otofuku (encore appelée Okame ou Uzume) ou Fukurokuju), des personnages de la vie courante (pêcheurs, marchands, samouraïs) ou ceux ayant existé par le passé (Kwanyu).

Une catégorie à part est constituée par les masques (acteurs du théâtre  ou kabuki, Otafuku, etc.).

Les types de netsuke

Un netsuke peut être de différentes formes mais il se distingue toujours par sa petite taille (entre 3 et 8 cm) et par les himotoshi (deux petits trous communiquant permettant de faire passer la cordelette dans le netsuke).

Le netsuke doit être compact, sa surface lisse, exempte d'aspérités qui pourraient blesser le propriétaire ou déchirer son kimono.

Les netsuke sont sculptés suivant la technique dite en « ronde-bosse ».

  • Ichiraku netsuke : ce sont des netsuke tressés (lanières de bambou, canne, fil métallique). Ils ont des formes variées. Un d'entre eux, en forme de cendrier couvert (kurawa), est utilisé comme tel.
  • Kagamibuta (également appelés kanabuta dans les régions d'Osaka et de Kyoto), netsuke formé de deux parties :
    • Un cercle en ivoire enserrant.
    • Un disque de métal fait de différents alliages et décoré selon diverses techniques: gravure à l'eau-forteincrustationlaque, sculpture en relief, dorure à la feuille, etc4 L'intérêt du kagamibuta réside plus dans le travail du métal que dans celui du pourtour (encore qu'on trouve des cercles admirablement sculptés). Pour cette raison, nombre de kagamibuta ont été sculptés par des fabricants de sabres qui avaient perdu leur travail après que la loi, édictée à l'époque Meiji, eut interdit le port du sabre. Un œillet situé au verso du disque permet de passer la cordelette de l'inrō.

Les kagamibuta ont surtout été réalisés au cours de l'ère Ansei (1854-1859).

  • Katabori : netsuke en forme d'êtres humains ou d'animaux. Les surfaces en sont planes.
  • Manju netsuke : netsuke de forme arrondie et aplatie. Il est ainsi nommé en raison de sa forme générale qui n'est pas sans rappeler celle du gâteau japonais du même nom. Il est fait à partir de divers matériaux (ivoire, corne, bois, bambou, etc). Habituellement plein, le décor est appliqué à la surface soit par sculpture directe en relief, soit par gravure à l'eau-forte. Ils peuvent être composés de deux parties de taille identique qui sont ensuite assemblées. À côté de ces formes rondes, typiques, coexistent des formes carrées ou ovales. Le passage de la cordelette est assuré par un anneau fixé sur le netsuke ou, plus souvent, par des trous de himotoshi.

Les manju ont été surtout réalisés au cours de la période Meiji.

  • Ryusa netsuke : il s'agit d'une variété particulière de manju. Les différentes arabesques, fleurs et/ou oiseaux qui le composent sont obtenues en taillant et en perforant le matériau. Lorsqu'il est en deux parties, le ryusa netsuke est fréquemment ajouré sur une roue de potier. Dans le cas contraire, il est évidé et sculpté aux couteaux. Cette technique a été mise au point au cours de la période Edo par un sculpteur nommé Ryusa.
  • Sashi netsuke : ce sont des netsuke de forme allongée comme un poignard. Leur longueur est de dix centimètres, voire plus. Ils se portent poussés à l'intérieur de la ceinture. Certains les considèrent comme une poignée de sac.
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23 juillet 2018

suite postures Bouddhas du monde

Pour en savoir un peu plus.......

Reconnaître les gestes symboliques | Institut d'Etudes Bouddhiques

Geste de prise à témoin de la terrebhūmisparśa-mudrā La main droite est pendante, la paume tournée vers le Buddha, les doigts allongés touchent le sol.

https://bouddhismes.net
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Geste de l’argumentation, de l’explication de la Loi
vitarka-mudrā (bouddha birman sur la photo)

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Pour en savoir encore plus!!!!!!!!! Ouf, c'est complexe quand même!

 

 

 

23 juillet 2018

Le bouddha Thaïlandais

Grand Bouddha de Thaïlande

Voici un des plus grands bouddhas de Thaïlande
Le Grand Bouddha

Le Grand Bouddha de Thaïlande (Phra Buddha Maha Nawamin ou Mahaminh Sakayamunee Visejchaicharn) est une statue de Bouddha en ciment doré haute de 92 mètres ; en 2012, elle est la 8e plus haute statue du monde.

Localisation et construction

La statue fait partie du Wat Muang (วัดม่วง), un monastère situé dans le district de Huasaphan, à 8 km d'Ang Thong, chef-lieu de la province d'Ang Thong, à environ 80 km au Nord de Bangkok. Sa construction, commencée en 1990, s'est achevée en 2008.

La statue est en ciment armé peint en or. Ses dimensions sont 92 mètres de hauteur et 63 mètres de largeur1, ce qui en fait le plus grand Bouddha de Thaïlande (avant le Bouddha couché de Wat Pho qui mesure 75 mètres de long), et la 9e plus haute statue du monde.

Description

La statue est conforme aux canons classiques de la statuaire bouddhique, reproduits en de multiples exemples, et copie le style de l'âge classique d'Ayutthaya (xviiie siècle). Le Bouddha est assis en Bhûmisparsha-Mudrā, position très courante de la prise de la terre à témoin : les jambes repliées dans la position du lotus, il a la main droite posée sur le genou, le bout des doigts touchant le sol, et la main gauche à plat, paume vers le haut.

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23 juillet 2018

Les différentes postures du bouddha Thaïlandais

Lundi 
"Pacifier les parents" - Pang Ham Yati

L'image du Bouddha du Lundi se tient debout avec la main droite levée à la hauteur des épaules avec la paume et les doigts à étendus (le mudra abhaya), ou parfois les deux mains.Cette image représente le Bouddha pacifiant les parents. Lorsque Bouddha revint du ciel après trois mois, ses parents se disputaient au sujet des droits sur l'eau coulant à travers leurs terres. Bouddha les persuada de faire des compromis.

Si vous êtes né ce jour: Vous êtes sérieux avec une bonne mémoire et un amour du voyage, susceptible d'être dans une profession qualifiée. Votre  jour de chance est le Samedi et votre couleur porte-bonheur est noir. Votre jour de malchance est le Dimanche et votre couleur malchanceuse est orange.

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Mardi 
"Nirvana Réalisant" - Pang Sai Yat

L'image du Bouddha du Mardi est allongée sur le côté droit, la tête appuyée sur son bras, les orteils alignés.Alors que Bouddha séjournait à Savatthi, une personne malfaisante et gigantesque nommée Asura Rahu ne respectait pas Bouddha. Le Seigneur Bouddha se fit lui même plus grand que le mal, en position allongée de façon à abaisser la fierté d'Asura Rahu. Voyant cela, le mal succomba et accepta l'enseignement du Bouddha.

Si vous êtes né ce jour: Vous êtes sérieux, courageux et actif. Votre jour de chance est le Jeudi et la couleur est jaune chanceux, votre jour de malchance est le Lundi et votre couleur malchanceuse est le blanc.

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Mercredi 
Pang Umbat

L'image du Bouddha du mercredi se tient debout et tenant un bol à aumône avec les deux mains.Il représente le temps ou Bouddha est retourné voir son père après quatre ans de ministère. Au petit matin, les moines font leur tournée d'aumônes à collecter de la nourriture et Bouddha fit de même. Son père fut consterné de voir que le Bouddha réduit à la mendicité pour la nourriture. Bouddha calma son père pour lui expliquer que la lignée des Bouddhas était de réaliser 'Pindabat', être à la disposition des disciples qui apportent nourriture et  dévouement.

Si vous êtes né dans la matinée de cette journée: Vous êtes poli, artistique et émotionnel, susceptibles de travailler de façon créative. Mercredi soir est votre moment de chance et votre couleur de chance est le vert. Votre jour de malchance est le Mardi et la couleur malchanceuse est le rose.

Si vous êtes né dans la soirée de cette journée: Vous travaillez dur et êtes honnête. Votre jour de chance est le Lundi et votre couleur est le blanc. Votre jour de malchance est le Jeudi et votre couleur malchanceuse est le jaune.

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Jeudi  
"Le Bouddha en méditation" - Pang Samti

Le Bouddha Jeudi est assis dans la position du lotus avec la plante des pieds tournée vers le haut et visibles, les mains posées sur les genoux, la main droite sur la main gauche avec les doigts tendus, paumes tournées vers le haut (le mudra dhyani).Après avoir reçu des paquets d'herbes de Sotthiya, il les dispersa pour en faire un siège sous un arbre Banyan. Il fit alors un voeu "la peau, des tendons et les os peuvent se tarir comme ils le feront, ma chair et le sang peuvent sécher dans mon corps, mais sans atteindre l'illumination, je ne quitterai pas cette place." Avec sa forte détermination, il atteignit l'illumination. .

Si vous êtes né ce jour: Vous êtes paisible, calme et honnête, susceptible d'être un enseignant ou dans une profession juridique. Votre jour de chance est le Dimanche et votre couleur porte-bonheur est l'orange. Votre jour de malchance est le Samedi et votre couleur malchanceuse est le noir. 

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Vendredi  
"Contempler Bouddha» - Pang Ram Pueng

L'image du Bouddha du Vendredi se tient debout avec les deux bras croisés sur la poitrine, la main droite couvrant la gauche.Peu après avoir atteint l'illumination, tandis qu'il restait sous un arbre Banyan, Bouddha déclara qu'il était trop difficile pour les gens ordinaires de comprendre le dharma et de le mettre en pratique. Il se découraga à enseigner le Dharma."Ce Dharma que j'ai trouvé est profond, difficile à voir, difficile à comprendre, il est paisible, sublime, au-delà de la sphère du raisonnement simple, subtil, à être vécue par les sages. Mais cette génération prend plaisir à l'attachement, se réjouit de l'attachement, se réjouit de l'attachement et en tant que telle, il est difficile pour eux de voir cette vérité, à savoir ... le nirvana."Cependant, dans sa grande bonté, il compris clairement que les êtres vivants possèdent tous des habitudes différentes, tout comme la nature d'un lotus.
Si vous êtes né ce jour: Vous êtes d'une nature enjouée, conviviale et ambitieuse, sans doute artiste du spectacle ou du public. Votre jour de chance est le Mardi et votre couleur le rose. Votre jour malchanceux est le Mercredi soir et votre couleur malchanceuse est le vert clair.
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Samedi  
"Protégé par le roi Naga" - Pang Nak Prok

Le Bouddha du Samedi est assis en position méditative du lotus  sur le corps enroulé du Nagas Muchalinda qui utilise sa tête pour protéger Bouddha de la pluie.

Cette pose représente un moment au cours de la sixième semaine après l'Éveil de Siddhartha, lorsque le roi des nagas protégea le Bouddha durant sa méditation contre les fortes pluies en faisant un abri avec sa hotte à plusieurs têtes, le soulevant au-dessus des eaux en crue en enroulant son corps sous lui.

Si vous êtes né ce jour:  Vous êtes calme, logique et un peu reclus, probablement engagé dans un travail manuel d'une nature qualifiée. Votre jour de chance est le Vendredi et la couleur porte-bonheur est bleu. Votre jour de malchance est le Mercredi et votre couleur malchanceuse est le vert.
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Dimanche  
"Seven Days Looking" - Pang Thawai net

L'image du Bouddha du Dimanche est debout, les bras croisés devant de la taille, la main droite couvrant la main gauche.Bouddha atteignit l'illumination alors qu'il était assis sous un arbre Bodhi, un grand et vieux figuier sacré situé à Bodh Gaya, à environ 100 km de Patna dans l'Etat Indien du Bihar. L'image représente le moment ou Bouddha juste après avoir atteint l'illumination se leva et admira l'arbre bodhi pendant une semaine sans cligner de l'œil.

Si vous êtes né ce jour: Vous êtes respectable, sage, aimé par vos amis et famille, probablement avez une bonne profession. Votre jour de chance, est le Mercredi et votre couleur de chance est vert, tandis que votre jour de malchance est le Vendredi et votre couleur malchanceuse  est bleu.

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23 juillet 2018

Le bouddha rieur

Après avoir fait le tour des infos sur le bouddha rieur, j'en conclus ceci :

 

Le bouddha rieur est celui qui a un gros ventre et qui sourit toujours.

Ils portent tous bonheur, mais .... 

Ceux qui portent 2 boules dans les mains (souvent au-dessus de la tête), ce sont ceux de la santé et longévité

Ceux qui ont les mains levées sans rien dedans symboliseraient le bonheur

Ceux qui portent un gros sac ou bien qui sont ornés de pièces sont ceux de la fortune, richesse :

Plus ils ont de symboles plus ils seront bénéfiques (pièces, gros sac, crapaud, poisson avec pièce dans la bouche, etc....)

Ceux qui sont simplement assis sont ceux de la sagesse

Ceux qui ont un baluchon et une gourde  symboliserait la protection pour les déplacements, déménagements, voyages.

Ceux qui ont des enfants autour d'eux sont ceux de la fécondité, protection des enfants

Ceux qui ont pour compagnie un dragon symboliserait la force physique

 

Après, on trouve aussi des boudhas rieurs avec plusieurs symboles ensemble, ils cumulent donc plusieurs protections tout simplement.

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23 juillet 2018

La snuff bottle

Objets de collection : les tabatières chinoises

Les tabatières, aussi appelées snuff bottles, sont aujourd'hui de véritables objets de convoitise pour les collectionneurs ; quelle est leur histoire?

La tabatière est un objet assez récent dans l'histoire de la Chine : elle apparaît au XVIIème siècle. A ses débuts, l'objet n'était que fonctionnel. C'est sous le règne de Qianlong (1735- 1796) que les artistes rivalisèrent d'ingéniosité. Cet accessoire devient alors le complément normal de l'habillement d'un homme de bonne société.
Les flacons à tabac sont assez petits pour tenir au creux de la main ; ils sont accompagnés d'une petite spatule fixée au bouchon. Celle-ci sert à puiser le tabac dans le flacon pour le déposer sur l'ongle du pouce, en vue de le priser.

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On remplissait la tabatière à l'aide d'un entonnoir étroit que l'on introduisait dans le goulot. Cette forme à peu près constante dérive des petits flacons à médicaments employés dans les temps anciens pour le collyre.

On exécute des flacons à tabac dans presque toutes les matières avec des formes et des décors variés : corne, ivoire, corail, ambre, jade, porcelaine, lapis-lazuli, etc. Le jade reste le matériau le plus précieux.
Malgré la richesse de toutes ces matières, il est étonnant de voir que le verre est la matière préférée pour les flacons à tabac. Les chinois travaillaient le verre comme une pierre semi-précieuse, le taillant et le polissant comme un jade. Les artistes chinois savaient obtenir de nombreuses couleurs et imitaient ainsi le jade, l'ambre et l'agate.

 
Le procédé le plus répandu consistait à superposer plusieurs couches de verres de couleur, et à tailler la couche supérieure en ne laissant apparaître que des figures. On obtient ainsi un relief à la manière d'un camée. Vous retrouverez ce genre de tabatières dans les catalogues de vente sous le nom de tabatières « en overlay ». Elles sont principalement rouges, vertes, ou bleues.


Le procédé le plus fascinant est sans doute celui de la tabatière peinte à l'intérieur. Pour peindre, l'artiste s'étend sur le dos et tient le flacon contre la lumière, entre le pouce et l'index gauche. Il travaille avec un pinceau très effilé, parfois fait de simples cheveux. Le peintre commence par tracer à l'encre noire une esquisse, en commençant par le fond du flacon et en remontant jusqu'au goulot. Il sera fait de même avec la peinture.
 

Les trucs de l'expert

Voici maintenant quelques indications pour reconnaître une tabatière véritable !
La tabatière doit être douce dans votre main, parfaitement polie. Si elle est en relief, comme les flacons en overlay présentés plus haut, rien ne doit accrocher. N'oubliez pas que ces objets étaient destinés à être suspendus à de précieux vêtements et qu'en aucun cas ils ne devaient les abimer.
Vérifiez ensuite que votre tabatière est bien creusée. Certains faussaires ne prennent pas la peine de creuser correctement le flacon et se contente d'un petit « conduit » pour la spatule. Prenez le bouchon entre vos doigts et faites le tourner à l'intérieur de la tabatière. Si celui-ci frotte le long des parois, c'est que le flacon est bien creusé. Si votre spatule bloque sans que vous puissiez faire le tour, il vaut mieux passer votre chemin !
Enfin faites jouer la lumière au travers de votre tabatière. Plus celle-ci est transparente, plus elle aura de valeur. Les artistes produisaient des flacons d'un très grand raffinement et les plus fins possibles.

Pour aller plus loin

Le marché de la tabatière est un marché très riche. Il existe de prestigieuses collections telles que la collection Meriem et la collection J&J.
Ces deux séries ont été dispersées chez Christie's et ont remportées plusieurs records de vente pouvant aller jusqu'au million de dollars !
Les tabatières ont leurs propres salons, expositions et journaux. 

23 juillet 2018

Histoire du bouddha - Article wikipédia

Le titre de bouddha (terme sanskrit बुद्ध buddha « éveillé », participe passé passif de la racine verbale budh-, « s'éveiller »)1, désigne une personne ayant, notamment par sa sagesse (prajñā), réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hīnayāna), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra)/nirvana (nirvāņa) (selon le Mahāyāna). Il peut être désigné par d'autres qualificatifs : « Bienheureux » (भगवत् bhagavat), « Celui qui a vaincu » (जिन Jina), « Ainsi-Venu » (तथागत Tathāgata)2.

L'appellation de bouddha peut donc référer à plusieurs personnes. Le bouddha le plus connu demeure le fondateur du bouddhismeSiddhārtha Gautama, archétype du « bouddha pur et parfait » (सम्यक्सम्बुद्ध samyaksambuddha).

La racine signifiant « s'éveiller » serait de même étymon indo-européen que le lituanien bundùbùsti « éveiller », que le polonais budzić « éveiller » (racine bud' des langues slaves, cf.Dictionnaire étymologique du proto-indo-européen, Pokorny, racine bheudh) ou que le grec ancien πυνθάνομαι (punthánomai) « s'informer » (ou encore, après des évolutions sémantiques profondes, l'allemand bieten « demander »), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes. Le terme buddha signifie donc littéralement « qui s'est éveillé ». Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (bouddha en français, Buddha en allemand, buda en espagnol, etc.).

Le mot sanskrit a été transcrit phonétiquement en moyen chinois (consulter cet article pour plus de détails) par les caractères 佛陀, se lisant alors phjut-thwaactuellement fótuó, et abrégé en 佛 . Les Japonais l'ont emprunté sous la forme 仏陀 budda, transcription également phonétique, souvent abrégée en 仏 (butsu), lue également hotoke.

Trois types d'éveil

Statue de Bouddha prise au temple des Six Banians à Canton.
Statue du Bouddha, non localisée.

Dès l'origine, les textes pālis distinguent trois voies vers l'éveil :

  • Est śrāvakabuddha (sanskrit ; pāli sāvaka-buddha), auditeur, celui qui a atteint le nirvāņa grâce à l'enseignement d'un bouddha. Il est plus souvent appelé arhat et n'est pas toujours considéré comme un bouddha.
  • Est pratyekabuddha (sanskrit, pāli pacekka-buddha), bouddha solitaire, celui qui a trouvé la voie par lui-même, mais n'a pas les capacités de libérer d'autres êtres.
  • Est samyaksambuddha (sanskrit, pāli sammāmsam-buddha), bouddha pur et parfait, celui qui a atteint l'éveil pur et parfait (samyaksambodhi) par lui-même et a les capacités d'enseigner le dharma. Atteindre cet éveil demande de suivre la voie de bodhisattva.

C'est ce dernier type que désigne le plus souvent le terme bouddha. L'exemple le plus célèbre en est le Bouddha historique, Shakyamuni, mais d'autres samyaksambuddha sont reconnus et vénérés.

Après son nirvāna, un bouddha est affranchi de tout lien (samyojana), mais peut encore être affecté par la maladie ou empoisonné ; si son corps porte trente-deux marques distinctives, il est néanmoins constitué de quatre éléments et donc périssable. Cependant, certains textes évoquent la quasi-invulnérabilité du bouddha parfait, résultat du fait qu’il a évacué son mauvais karma, en particulier en sacrifiant au cours de nombreuses existences des parties de son corps, voire sa vie. La blessure infligée par Devadatta à Shākyamuni est ainsi interprétée comme le signe d’un léger reste de mauvais karma.

Dans le Theravāda

Maitreya, le bouddha du futur, avec la fiole contenant le nectar du dharma dans la main gauche ; art du Gandharaiie siècle.

Le bouddhisme ancien ou le bouddhisme theravāda considère que seuls de rares individus emprunteront la voie du bodhisattva, dont l'aboutissement est l'éveil pur et parfait du samyaksambuddha, qui permet de « faire tourner la roue du dharma » et de répandre la bonne doctrine dans le monde. Ils en ont fait le vœu de nombreuses existences auparavant devant un bouddha du passé. Les détails de la carrière de bodhisattva ont pu varier d’école à école. Le Buddhavamsa décrit un processus comprenant trois grands kalpas avant d’accéder à l'existence où le bodhisattva deviendra bouddha. Ayant atteint le nirvāna, le bouddha (comme l'arhat) vit sa dernière existence ; la mort signale l'extinction totale (parinirvana).

Dès l'origine, le bouddhisme reconnaît, outre le Bouddha de notre ère, plusieurs bouddhas du passé qui l'ont précédé. Le Digha Nikaya et le Samyutta Nikaya en mentionnent six, d’autres textes vingt-quatre, le Buddhavamsa vingt-sept ; l’Apadana du Khuddaka-Nikaya va jusqu'à trente-cinq. En ce qui concerne les bouddhas à venir, Maitreya, annoncé par Gautama lui-même, est le seul connu du canon pāli, mais des textes post-canoniques comme le Dasabodhisattuppattikatha et le Dasabodhisattaddesa en comptent neuf, dont sept sont nommés avec leur lieu de résidence : Metteyya (Maitreya), Rama, Pasena, Vibhuti vivent au paradis Tusita, Subhuuti, Nalagiri, Parileyya résident au paradis Tavatimsa4.

Dans le Mahāyāna

Bouddha de la pagode de Fréjus.

Selon le bouddhisme mahāyāna et vajrayāna, chacun peut avoir l'ambition de devenir bodhisattva et la nature de bouddha (tathāgatagarbha) peut être reconnue dans tous les êtres sensibles. Le bouddha n'est plus à proprement parler celui qui atteint le nirvāna, mais plutôt celui qui a transcendé la dualité samsara/nirvāna. Par ailleurs, un bouddha se manifeste sous trois aspects appelés le trikāya :

  • le « corps de transformation», nirmāṇakāya, l'apparence humaine inscrite dans l'histoire, le seul perçu par les humains ;
  • le « corps de jouissance », sambhogakāya, perçu par certains bodhisattvas ;
  • le « corps de dharma » absolu, dharmakāya, fruit de la sagesse la plus parfaite, nature même du bouddha, vacuité (śūnyatā) où les dualités s’annulent.

Les deux premiers corps ne sont que des moyens d'enseigner dus à la compassion.

Article détaillé : Trikāya.

Dans le Vajrayāna

Sculpture du Bouddha Vajradhara.

Le vajrayāna (ive siècle) reprend les concepts du mahāyāna. En outre, le corps absolu y est parfois nommé adibuddhā (tib. thogma sangya) ou « bouddha auto-créé » et peut constituer un quatrième corps sahajakāya transcendant, primordial, inchangé et indestructible, sans forme et sans action, bien qu'il puisse donner lieu à des émanations visibles. Il est nommé Vairocana dans l'école japonaise Shingon (ixe siècle), Samantabhadra dans la plus ancienne école tibétaine, Nyingmapa (viie ou viiie siècle) et Vajrasattva ou Vajradhara dans les courants ultérieurs comme Kagyupa (xie), Sakyapa (xie) ou Gelugpa (xive siècle).

L'adibouddha engendre des émanations qui engendrent elles-mêmes d'autres émanations, bouddhas, bodhisattvas, formes courroucées, etc. Le modèle archétypal est le groupe des cinq bouddhas de méditation. Le niveau où se situe une figure donnée peut varier selon les traditions ou le type de pratique tantrique. Ainsi, Vairocana, figure centrale du groupe des cinq bouddhas, est considéré comme l'adibouddha suprême dans le courant Shingon, mais comme une émanation de l'adibouddha Samantabhadra ou Vajradhara dans le bouddhisme tibétain.

Cent douze marques

Le corps de tout Bouddha est paré de trente-deux marques majeures et 80 marques mineures : par exemple, les pieds et les mains portent la représentation d'une roue, le sexe est caché dans une gaine, les dents sont au nombre de quarante. On compte également quatre-vingts marques mineures, comme le sexe bien développé, l'aspect juvénile du corps, les mains marquées de la svastika ou une chevelure parfumée.

Ces marques sont considérées par la plupart des bouddhistes, notamment Theravâda, comme relevant de la superstition ou du mythe, en rapport avec la tradition brahmanique de l'époque. Il semble d'autant plus improbable qu'un Bouddha puisse être identifié par des caractéristiques physiques aussi spécifiques que dans plusieurs suttas les visiteurs du Bouddha Gautama qui ne l'ont jamais vu ne parviennent pas à le reconnaître parmi les moines qui l'entourent, et doivent s'enquérir de sa présence.

Sur les représentations du Bouddha, on remarque principalement les caractéristiques suivantes :

  • des lobes d'oreille allongés : en raison des lourds bijoux que portait autrefois le jeune prince Siddhartha.
  • l'ourna : petite boule saillante sur le front qui symbolise le troisième œil, sur certaines statues il s'agit d'une pierre précieuse.
  • l'oushnisha : protubérance de la sagesse au sommet du crâne (qui n'est pas un chignon).
  • son vêtement est une pièce de tissu non taillée et non cousue, mais simplement drapée.

Bouddhas

Le Bouddha historique

Article détaillé : Gautama Bouddha.
Le Bouddha prononçant le discours de Vārānasī sur les quatre nobles vérités pour le bénéfice de ses anciens condisciples, à la suite de son plein Éveil.

Nom et dates

Le fondateur du bouddhisme est nommé Siddhārtha Gautama ; Siddhārtha est donné comme son nom personnel, mais il s'agit probablement d'un surnom tardif. Gautama, attesté sans conteste, est probablement son gotta, mais certains y voient l’appellation « fils de Dame Gautami », du gotta de celle qui l'aurait élevé à la mort de sa mère5. Il est encore appelé Gautama Bouddha, ou Shākyamuni (sage des Shakya) en raison de son appartenance à ce clan. Il porte de plus de nombreuses épithètes2, comme Tathāgata, « celui qui est venu ainsi » [prêcher la bonne Loi]. Le titre de Bouddha lui fut accordé par ses disciples[réf. nécessaire].

Les récits de sa vie, tout d’abord transmis oralement, n'ont été mis par écrit pour la première fois que quelques centaines d’années après sa mort et mélangent métaphysique et légende. Certains épisodes, tel celui où il apaise un éléphant furieux que son cousin jaloux Devadatta aurait lâché contre lui, peuvent être d’authentiques souvenirs historiques contrairement à ses conversations avec les dieux ou sa téléportation instantanée au Sri Lanka. Au fil du temps, une riche légende s’est développée dans les jatakas. En tout état de cause, l’existence d’un Gautama-Shakyamuni fondateur du bouddhisme n'est pas mise en doute. Il aurait vécu aux environs du vie siècle av. J.-C. et serait mort vers quatre-vingts ans. 
Selon les chroniques historiques du Sri Lanka, il est né en 563 av. J.-C. La plupart des sources s’accordent également pour dire qu’il est décédé aux alentours de l’an 480 av. J.-C. D’autres sources, moins consensuelles, comme les calculs de Ui Hakuju, évoquent l’année 383 av. J.-C. comme date de sa mort, ce qui donnerait 460 comme date de naissance basé sur le consensus des biographies indiquant que le bouddha avait vécu 80 ans6. La tradition pali la plus ancienne considère que les dates de sa naissance et de sa mort sont respectivement 624 av. J.-C. et 544 av. J.-C.. Toutes les traditions concordent sur le fait que Siddhārtha Gautama est contemporain des deux rois du MagadhaBimbisâra et son fils Ajatasattu, qui lui apportèrent souvent leur soutien.

Les débuts

Māyādevī, épouse de Suddhodana, modeste souverain (élu) du petit royaume de Kapilavastu constitué par une confédération des tribus Shākyas, se rend chez sa mère à la fin de sa grossesse. Alors qu’elle passe à proximité d’un bois sacré de Lumbini, petit village du Népal non loin de Kapilavastu, elle est prise de douleurs. Elle accouche d'un garçon sous un sal. Les légendes prétendent que la mère du Bouddha l’aurait conçu en songe, pénétrée au sein par un éléphant blanc à six défenses, que la naissance aurait été indolore et que le sal aurait abaissé tout exprès l’une de ses branches pour qu'elle l'attrape, tandis que les divinités brahmaniques faisaient pleuvoir des pétales de fleurs. Sitôt né, l'enfant se serait mis debout et aurait pris possession symboliquement de l'Univers en se tournant vers les points cardinaux, ou aurait fait sept pas vers le nord et poussé "le rugissement du lion", métaphore de la doctrine bouddhique.

La légende, encore, raconte que son père fait venir, soit le seul voyant Asita, soit les huit voyants les plus célèbres du royaume. Les sept premiers prédisent au jeune homme un avenir brillant de successeur de son père, le dernier qu'il quittera le pays7. Le roi aurait fait enfermer le mauvais augure. Sa mère meurt vite (sept jours après selon la tradition) car Siddhārtha est élevé par Prajapati Gautami qui serait sa tante maternelle et la coépouse de Shuddhodana. 
Le jeune prince étudie les lettres, les sciences, les langues, s’initie à la philosophie hindoue auprès d’un brahmane. Un officier lui apprend à monter à cheval, à tirer à l'arc, à combattre avec la lance, le sabre et l'épée. Les soirées sont consacrées à la musique et parfois à la danse. Plus tard, il tombe amoureux et épouse à l'âge de seize ou vingt ans Yashodhara, sa cousine germaine, fille d'un seigneur du voisinage. Les nouveaux époux emménagent dans trois petits palais : un de bois de cèdre pour l'hiver, un de marbre pour l'été et un de briques pour la saison des pluies. Après dix ans de mariage, ils donnent naissance à un garçon nommé Rahula.

Ascèse et éveil

Siddhārtha, qui s'ennuie dans le palais, entreprend un jour une promenade qui le marquera profondément. Il rencontre successivement un vieillard qui marche avec peine, un pestiféré couvert de bubons purulents, une famille en larmes qui transporte le cadavre d'un des siens vers le bûcher, et enfin un bhikshu, moine mendiant qui, un bol à la main, quête sa nourriture sans cesser de garder les yeux baissés.

À 29 ans, le prince comprend alors que si sa condition le met à l'abri du besoin, rien ne le protègera jamais de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Il s'éveille une nuit en sursaut et demande à son serviteur, Chandaka, de harnacher son cheval. Les deux hommes galopent jusqu'à un bois proche du palais. Siddhārtha abandonne à son serviteur manteau, bijoux et cheval et endosse la tenue d'un pauvre chasseur. Il lui demande de saluer à sa place son père, sa mère adoptive et sa femme et de leur dire qu'il les quitte pour chercher la voie du salut.

Gautama entreprend alors une vie d'ascèse et se consacre à des pratiques méditatives austères. Six ans plus tard, alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayâ, il prend conscience que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension des choses et accepte un bol de riz au lait des mains d'une jeune fille du village, Sujata, mettant ainsi fin à ses mortifications. Il préconise la voie moyenne qui consiste à nier les excès, refusant autant l'austérité excessive que le laxisme. Jugeant cette décision comme une trahison, les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent. Il se concentre dès lors sur la méditation, inspiré par le souvenir d’un instant de concentration spirituelle ressentie enfant, alors qu’assis sous un arbre il assistait à la cérémonie d’ouverture des labours présidée par son père.

Siddhārtha Gautama prend alors place sous un pipal (Ficus religiosa), faisant vœu de ne pas bouger avant d'avoir atteint la Vérité. Plusieurs légendes racontent comment Māra, démon de la mort, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui en délivrant les hommes de la peur de mourir, tente de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants et ses trois filles séductrices. Mais c'est peine perdue et à l'âge de 35 ans Bouddha accède à l'éveil, une main posée sur le sol, dans la posture de prise de la terre à témoin de ses mérites passés. Il affirme être parvenu à la compréhension totale de la nature, des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. Il insistera toujours sur le fait qu'il n'est ni un dieu, ni le messager d'un dieu, et que l'illumination (bodhi) ne résulte pas d’une intervention surnaturelle, mais d'une attention particulière portée à la nature de l'esprit humain ; elle est donc possible pour tous les êtres humains.

Chef du premier sangha (communauté spirituelle)

Durant les quarante-cinq dernières années de sa vie, Bouddha voyage dans la région du Gange et de ses affluents. Il enseigne sa pratique méditative et fonde la communauté des moines et nonnes bouddhistes, le sangha, afin que ses enseignements se perpétuent après sa disparition. Son école bénéficie généralement du soutien des rois de Magadha et survit à une première tentative de schisme de la part de Devadatta.

Sentant sa mort venir, il demande à son disciple Ananda de lui préparer un lit entre deux sals et décède à Kusinara dans l'actuel Uttar Pradesh, à l'âge de quatre-vingts ans. Il rassure le forgeron Chunda qui lui a offert son dernier repas et s’inquiète, au vu des symptômes, d'avoir peut-être intoxiqué l'ascète. Le nom du plat servi, sūkaramaddavam, se composerait de "porc" (sūkara) et "délice" (maddavam), mais sa nature exacte, porc ou champignons (délice des porcs), reste inconnue. En tout état de cause, si le végétarisme est un idéal bouddhiste, les moines et nonnes, qui mendient leur nourriture, sont encouragés à accepter toutes les offres qui leur sont faites, mêmes carnées8.

Les derniers mots du Bouddha sont : « L'impermanence est la loi universelle. Travaillez avec diligence à votre propre salut. »

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